giovedì 8 novembre 2012

Editoriaraba: dall'arabo al francese


 
Actes Sud si dedica alla traduzione della letteratura araba

 
Actes Sud – neo vincitrice del Goncourt con Jérom Ferrari, ndr – ha un ricco catalogo di autori arabi.

Tra le novità,  la traduzione del nuovo romanzo di Hoda Barakat , il cui titolo francese, Le royaume de cette terre, rispecchia fedelmente quello arabo. Il libro è uscito a settembre in Francia e sul sito della casa editrice è disponibile un estratto dal primo capitolo, nonché un video in cui la scrittrice racconta la sua ultima fatica.

Dans un village maronite de haute montagne, replié sur son identité propre qu’il brandit fièrement contre tous les “autres”, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, un homme meurt un jour dans une tempête de neige et est dévoré par les hyènes. Ses enfants, Salma et Tannous, se relaient pour raconter les péripéties de leur existence, elle qui se dévoue pour conjurer le mauvais sort qui plane sur la petite famille, lui qui est contraint de fuir et n’a que sa belle voix pour compagne.
De l’époque du Mandat français à 1975, quand éclate  la guerre civile, Hoda Barakat  retrace près de soixante-dix ans d’histoire locale, tantôt tragique, tantôt burlesque. Elle multiplie les angles d’approche, restituant avec autant de précision que de tendresse les gestes de la vie quotidienne, les rites religieux et la langue toujours truculente des habitants. À travers ses personnages hauts en couleur, dévots et belliqueux, ingénus et malicieux, se lisent en filigrane les métamorphoses du lieu, mais aussi son enracinement dans ses traditions ancestrales. Microcosme d’un monde où les minorités confessionnelles sont demeurées réfractaires à l’intégration dans la communauté nationale.

Ad ottobre invece è stata pubblicata la traduzione del secondo romanzo dell’egiziano Khaled al-Khamissi, dal titolo in francese L’Arche de Noé. Anche qui la traduzione rispecchia il titolo originale arabo, سفينة نوح . L’Arca di Noè, pubblicato nel 2009 da Dar el Shorouk, è un racconto corale sull’Egitto pre-rivoluzionario, quasi un romanzo premonitore degli sconvolgimenti sociali e politici che il paese avrebbe vissuto di lì a poco. Ennesimo romanzo che testimonia di quella incredibile capacità degli intellettuali – scrittori, segnatamente – di avvertire empaticamente i problemi del popolo e tradurli sotto forma di racconto, romanzo, poesia.

L’auteur de Taxi campe ici, avec la même verve et le même talent de conteur, douze personnages dont les destins se sont croisés avant ou après avoir émigré à la recherche d’un emploi – ou tenté de le faire. Le premier, Ahmad Ezzedine, est un jeune licencié en droit qui ne parvient pas à accéder au poste qu’il a toujours ardemment souhaité, faute de pouvoir payer le pot-de-vin “réglementaire”. Il se décide à partir pour les États-Unis et rompt avec sa fiancée. Celle-ci est contrainte par ses parents à se marier avec un restaurateur déjà installé à New York. Il est assisté de son cuisinier et homme à tout faire, Abd al-Latif Awad, entré clandestinement aux États-Unis après un périple rocambolesque en Amérique du Sud. Mais Abd al-Latif ne tarde pas à se mettre au service d’un homme d’affaires véreux qui a réussi à passer sa grosse fortune à l’étranger et dont le fils, Farid, mène à Londres une vie de bâton de chaise… Défilent ensuite les autres personnages : le professeur de philosophie dans une université britannique, son cousin reconduit en Égypte après une tentative ratée d’immigration clandestine, le jeune Nubien d’Assouan, le passeur débrouillard, la doctoresse copte, la prostituée.
À travers ces portraits se révèle une société sur le point d’exploser, minée par la corruption, la répression politique et les discriminations confessionnelles ou ethniques. À la lumière des événements de 2011 en Égypte, ce roman de Khaled Al Khamissi, paru en 2009, frappe par sa puissance prémonitoire.


 

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